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1.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S60-S61, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1336492

ABSTRACT

Introduction Depuis plus d’un an maintenant, le COVID-19 contamine le monde et nos vies. La couverture médiatique omniprésente de la pandémie nous empêche souvent de prendre du recul. Les représentations schématiques, l’humour et les métaphores utilisées dans la bande dessinée pourraient faciliter la compréhension d’informations complexes et ainsi peut-être nous aider à favoriser l’attention du grand public. La bande dessinée est également accessible à un public plus large que les médias habituels, notamment grâce à leur diffusion sur les médias sociaux. Dans le domaine des pandecomics, la collaboration entre professionnels de santé et artistes (scénaristes et illustrateurs) revêt une importance particulière, et elle est ici illustrée par trois projets de bande dessinée menés pendant la pandémie de COVID-19. Matériels et méthodes « Faire Face » est un projet collaboratif entre des professionnels de santé hospitaliers et l’association TheInkLink, un réseau engagé de professionnels de la bande dessinée et du développement, travaillant souvent avec l’OMS. À partir de 22 témoignages de professionnels travaillant en CHU, 11 auteurs ont créé 10 histoires fictives qui racontent avec humour et gravité les initiatives des professionnels de santé pendant la pandémie. Ces témoignages ont donné naissance à un livre financé par le mécénat du CHU et une campagne de financement participatif. Résultats « Coronaaah, c’est quoi ? » est une bande dessinée de vulgarisation scientifique sur le COVID-19, créée par une médecin infectiologue et une autrice de bande dessinée, et soutenue par le Collège santé d’une université française. Le format de la bande dessinée a permis d’expliquer des informations scientifiques complexes de manière amusante au grand public. « Coco-le-virus » est une bande dessinée pour enfants, créée par Marguerite et Paul de Livron pour aider les familles et les professionnels de l’enfance pendant la pandémie, en abordant avec humour et tendresse plusieurs thèmes autour du COVID-19. Ils ont collaboré avec plusieurs professionnels de santé afin de préparer les enfants à la réouverture des écoles et plus récemment pour expliquer comment les enfants peuvent prendre soin de leur système immunitaire en améliorant leur hygiène de vie. Conclusion La collaboration avec des artistes de bande dessinée peut être très utile pour aider les professionnels de santé à délivrer des messages complexes de manière simple, ce qui semble crucial en ces temps troublés. Ces collaborations passionnantes illustrent le fait que les professionnels de la santé ne devraient pas s’abstenir de créer des bandes dessinées en raison d’un manque de talent artistique ! N’ayons pas peur de travailler ensemble !

2.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S102-S102, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726760

ABSTRACT

Introduction La pandémie d’infections à SAR-CoV-2 a été l’origine de nombreux essais thérapeutiques et de prescriptions compassionnelles de molécules anciennes. La 1,3,7-triméthylxanthine (TMX) est la substance psychoactive la plus consommée au monde. Face à la cacophonie thérapeutique nous avons décidé de conduire une étude clinique de repositionnement de la TMX évaluant son impact sur l’évolution clinique de patients COVID-19 hospitalisés dans 2 services maladies infectieuses et tropicales de 2 CHU métropolitains. Matériels et méthodes Cette étude de cohorte rétrospective a été conduite durant le mois d’avril 2020 dans 2 CHU métropolitains de 2 régions différentes. Les critères d’inclusion étaient un âge>18 ans, une infection documentée à SARS-CoV-2 et l’absence de contre-indication à la prise de TMX. Les caractéristiques cliniques et antécédents des patients ont été obtenus à partir des dossiers médicaux informatisés par le biais de formulaires de collecte de données standardisés. Le score de gravité clinique (NEWS-2) à l’admission, la durée du séjour hospitalier et le statut à j6 ont été recueilli. Les patients recevaient soit la TMX 1 dose par jour le matin au petit déjeuner soit d’autres traitements (groupe contrôle). Le critère de jugement principal et les critères de jugements secondaires étaient évalués à j6 (mortalité, durée d’hospitalisation, sévérité de la maladie, recours à une antibiothérapie, la survenue d’effets secondaires). Cette étude a reçu les autorisations de la CNIL, d’un CPP et le protocole est publié sur inscrite sur clincialTrial.gov NCT04395742. Résultats Quatre-vingt-treize patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 67,3 ans (écart-type=17,1). Le groupe TMX et le groupe témoin comprenaient respectivement 26 et 67 patients. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre le groupe TMX et le groupes témoins pour les variables sexe, IMC, comorbidités, tabagisme ou traitement antihypertenseur. Le groupe TMX a nécessité moins de recours à une antibiothérapie (46,2 % vs 73,1 %, p<0,05). L’extension radiologique des lésions évaluées par TDM était plus importante dans le groupe témoin. La durée médiane de séjour à l’hôpital était significativement plus courte dans le groupe TMX (9,5 contre 15jours, p<0,05). Ceci étant confirmé en analyse multivariée. L’ORajusté TMX 4,87 [1,02 ;23,29] (p=0,044) d’avoir un séjour<7jours. Conclusion La TMX n’est autre que la caféine et notre étude consistait en une comparaison des patients prenant un café le matin par rapport aux autres. En torturant les données nous retrouvons une association entre café du matin et séjour<7jours. L’objectif caché de ce travail était de démontrer que des médecins de terrain à partir des données de vrais patients peuvent produire des conclusions inadéquates. Malgré une pression sociale majeure liée à la pandémie la méthodologie et le temps sont essentiels pour éviter les conclusions hâtives. Enfin, nous pensons que la prudence, l’échange et l’humour sont nécessaires pour éviter de s’enfermer dans des raisonnements erronés.

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